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La capitalisation est le fait de mettre une majuscule au début d’un mot.
On en voit de plus en plus de majuscules partout sans raison apparente, ou on n’en voit pas là où il en faudrait.
Pour faire simple, on peut s’en tenir à ce qui suit :
La phrase commence par une majuscule (beh oui, mais toujours, quoi !), quelle que soit la nature du premier mot.
On met une majuscule aux noms lorsqu’ils désignent quelque chose d’unique : Daniel Legrand (nom propre : un individu est unique), le Pont du Gard (il n’y en a qu’un), Châlons-en-Champagne (ville unique), et donc les autres noms de lieux (ou ‘toponymes’) ; voir l’article dédié pour les détails, c’est un peu compliqué), le Sénat (un seul organisme, mais le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, car il y a une centaine de conseils départementaux en France), Auchan, Banania (enseigne ou marque commerciale assimilable à un nom propre).
On met une majuscule à Monsieur, Madame et Mademoiselle lorsqu’il s’agit de titres : Monsieur Dupont (titre), le monsieur (nom commun) qui a un parapluie. Lorsque Monsieur, Madame, Mademoiselle précède un autre titre, la majuscule s’étend au second titre : Madame la Présidente de la section rythmique. Mais le directeur nous a reçu (nom commun, il existe plein de directeurs et on ne l’évoque pas par son titre, on ne s’adresse pas non plus à lui par son titre).
On met une majuscule en sciences aux races (le Lièvre) et aux corps célestes (la Lune), aux matières scolaires (en Arts plastiques).
On met une majuscule dans le domaine religieux aux noms de divinités (Vishnou, Dieu, Allah, Yahvé…) et à tous les mots qui font référence à ces divinités, jusqu’aux adjectifs possessifs : Dieu, dans Sa grande bonté…
On met une majuscule dans les titres d’œuvres (là, ça se complique un peu si le titre s’allonge, voir l’article dédié).
ET APRES, C’EST BON, ON ARRETE LES MAJUSCULES PARTOUT…
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